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Comme beaucoup de ses compatriotes, la conscience de l’auteur est envahie par les difficultés, à vrai dire considérables, où se débat la République centrafricaine. Et cette conscience ne sera jamais en repos tant que certaines postures politiques avilissantes pour l’être humain et désastreuses sur le plan économique y persisteront.Jeannot Christophe GOUGA III aime profondément ce pays. Raison pour laquelle ses difficultés du moment, l’orgueil choquant des « reconstructeurs » internationaux et le chemin de la servitude qu’empruntent certains responsables politiques le hantent. Alors, il s’interdit la résignation et le repos. Car, croit-il savoir, il n’est pas de vrai repos pour la conscience dans le calme apparent de la résignation.

En réfléchissant sur la devise centrafricaine, son objectif demeure quasiment le même. Il part de l’idée que la préservation d’une société juste et équilibrée, société d’hommes libres et solidaires les uns vis-à-vis des autres, dépend de certaines valeurs généreuses dont l’essentiel se résume dans les trois formules qui composent cette devise : Unité-Dignité-Travail. Un tel exercice n’est ni neutre ni banale.

C’est donc un ouvrage qui vise à faire penser. Il est rédigé dans l’objectif d’instruire. Mais il veut instruire sans ennuyer. Loin d’être entièrement un livre de philosophie, même si les concepts sont discutés en référence aux traditions philosophiques, ni complètement de politique, le livre offre des clés, aide à ouvrir les portes et laisse le lecteur découvrir par lui-même l’implication républicaine des enseignements.