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Le Président Martin ZIGUELE, comme dirait l’autre, est un homme d’éthique et sa démarche de générosité. Il n’adhère pas à une cause. Il se donne, tout entier. Sans réticence. Il y a chez lui l’absolue passion de la justice sociale. Nul n’est plus respectueux de la justice, plus exigeant à l’égard de la vie. Il n’aime pas le bavardage. Par haine de la lâcheté. Raison pour laquelle il est devenu un « combattant de la justice sociale », un des plus brillants leaders de sa génération.Et c’est cette détermination qu’il espère mettre au service de son pays. Voilà qui donne sens et justifie tout autant l’engagement désintéressé et indéfectible de l’auteur de cet opuscule en faveur de son élection à la tête de la République centrafricaine.

Comme beaucoup de ses compatriotes, la conscience de l’auteur est envahie par les difficultés, à vrai dire considérables, où se débat la République centrafricaine. Et cette conscience ne sera jamais en repos tant que certaines postures politiques avilissantes pour l’être humain et désastreuses sur le plan économique y persisteront.Jeannot Christophe GOUGA III aime profondément ce pays. Raison pour laquelle ses difficultés du moment, l’orgueil choquant des « reconstructeurs » internationaux et le chemin de la servitude qu’empruntent certains responsables politiques le hantent. Alors, il s’interdit la résignation et le repos. Car, croit-il savoir, il n’est pas de vrai repos pour la conscience dans le calme apparent de la résignation.

En réfléchissant sur la devise centrafricaine, son objectif demeure quasiment le même. Il part de l’idée que la préservation d’une société juste et équilibrée, société d’hommes libres et solidaires les uns vis-à-vis des autres, dépend de certaines valeurs généreuses dont l’essentiel se résume dans les trois formules qui composent cette devise : Unité-Dignité-Travail. Un tel exercice n’est ni neutre ni banale.

C’est donc un ouvrage qui vise à faire penser. Il est rédigé dans l’objectif d’instruire. Mais il veut instruire sans ennuyer. Loin d’être entièrement un livre de philosophie, même si les concepts sont discutés en référence aux traditions philosophiques, ni complètement de politique, le livre offre des clés, aide à ouvrir les portes et laisse le lecteur découvrir par lui-même l’implication républicaine des enseignements.

Léa est une de ces merveilles qui vous captive, et ce, quelle que soit votre humeur. Elle est élancée, avec des rondeurs où il faut, des cheveux courts, et surtout un regard de braise. Ceux qui la croisent sont bien plus frappés par sa personnalité que par son physique, qu’elle camouffle bien volontiers. Qu’a-t-elle de spécial ? Rien, du moins rien qui ne se voit aux premiers abords. Or, si vous lui prêtez votre attention une douzaine de secondes, bon gré mal gré, vous ne la récupérerez plus.

Avec ce texte, l’auteur a voulu dire sa vérité, sans crier ni accuser personne, mais aussi sans jamais cesser d’être généreux. Car beaucoup de choses ont été dites et écrites sur lui, parfois à tort, souvent par simple méchanceté. On lui a taillé le portrait du mouton noir de la République. On a même tenté de mettre sur ses frêles épaules les raisons de tous les malheurs de la République centrafricaine. Certains l’ont présenté comme un fraudeur du fisc. D’autres l’ont accusé d’avoir été un instigateur d’un nombre incalculable de complots imaginaires. Alors qu’il n’en fut rien. Néanmoins, il a payé le prix fort de toute cette calomnie. Exigeant, qui est un livre concis et précis est une réponse destinée à tous ces accusateurs. Il présente également les raisons qui, selon Sani Yalo, ont conduit son pays à la crise.

Suivant lui, l’ouvrage est également un hommage, une prière, pour que Dieu préserve le président Faustin-Archange Touadera et qu’Il lui accorde la sagesse nécessaire afin de continuer à servir la République centrafricaine. L’auteur l’affirme avec l’assurance et la certitude de celui qui a l’honneur de voir le président centrafricain à l’œuvre dans la tempête comme sous la pluie.

Cela fait pratiquement deux décennies que la République centrafricaine offre le visage le spectacle d’un État néant, avec chaque jour son lot d’exactions et de crimes contre l’humanité. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à force de revenir au devant de l’actualité dans le registre des faits divers, le Centrafrique, pays béni des dieux, est désormais réduit à un no man’s land livré aux groupuscules armés qui le considère comme un simple butin de guerre.

Cette image d’un pays qui s’abandonne est tellement ancrée dans l’imaginaire collectif que l’évocation de l’existence même dans la Nation centrafricaine des hommes et de femmes de très grandes valeurs, qui plus est, pratique le métier d’écrivain, parait être une incongruité. Fort heureusement, cela n’est qu’une simple impression, battue en brèche par Honoré Douba par ce premier volume du Répertoire des auteurs et écrivains de Centrafrique.

On y découvre avec émerveillement et fierté l’abondante production littéraire nationale. Tous les genres et leurs auteurs se trouvent exhumés, répertoriés et classés avec minutie et rigueur, selon la règle de l’art ; un vrai travail de fourmi qui met à jour la richesse, la variété, l’étendue des champs sémantiques explorés par la plume centrafricaine.